Green Team | 1re fiche : sur mon ordinateur
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Cette fiche aborde essentiellement la pollution numérique, à savoir la pollution engendrée par toutes les nouvelles technologies.
La pollution engendrée par la fabrication de nos terminaux numériques
La fabrication d’un appareil (ordinateur, smartphone…) demande énormément d’énergie, bien plus que celle nécessaire ensuite à le faire fonctionner.
Toute la chaîne de fabrication de ces équipements carbure aux énergies fossiles : l’extraction des composants et leur transport, la fabrication des pièces détachées et leur transport, l’assemblage du produit fini puis son transport jusqu’au pays de distribution. À cette démesure énergétique, s’ajoutent la pollution des écosystèmes et les drames humains liés à l’activité minière. Quant à la fin de vie de ces équipements, ce n’est pas plus reluisant. Leur design ne permet pas de bien récupérer les métaux qui s’y trouvent. Et 75 % des déchets disparaissent des filières européennes de recyclage pour être exportés illégalement en Chine, en Inde ou en Afrique. Ils terminent leur vie dans des immenses décharges à ciel ouvert.
La pollution engendrée par le fonctionnement du réseau internet
Le réseau internet est composé d’une multitude d’équipements informatiques (ordinateurs, câbles, antennes, etc.), qui permettent de stocker et de transférer des données (vidéos, photos, emails, pages web, etc.) vers nos terminaux domestiques. Toutes ces technologies numériques doivent être fabriquées et alimentées, générant un coût énergétique important.
Le streaming vidéo représente 60 % des flux de données sur internet, en raison du poids des fichiers vidéo. La consommation mondiale de streaming vidéo émet chaque année une pollution numérique équivalente à celle d’un pays comme l’Espagne. Cette empreinte carbone est gonflée par l’utilisation importante d’énergies fossiles (gaz et charbon) pour alimenter les centres de données. Si de plus en plus d’entreprises s’engagent vers une énergie 100 % renouvelable, certaines entreprises sont encore à la traîne.
Source : www.greenpeace.be